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Fahid Ben KhalfallahFahid Ben Khalfallah

Fahid Ben Khalfallah de passage à la Baumette 10 ans plus tard 

Joueur d’Angers SCO durant la saison 2007-2008 et international tunisien aux 17 capes, Fahid Ben Khalfallah a disputé 41 matchs sous les couleurs des Noir&Blanc et a trouvé le chemin des filets à neuf reprises. Décrivant son passage en Anjou comme “fantastique et inoubliable”, celui qui est agent de joueur aujourd’hui était de passage à la Baumette la semaine dernière. À cette occasion, nous l’avons interviewé…

Après votre passage au SCO, vous avez découvert d’autres clubs français avant de rejoindre l’Australie. Parlez-Nous de votre expérience là-bas

Après mon passage à l’ESTAC Troyes, j’avais envie d’une expérience à l’étranger. J’ai eu l’opportunité d’aller en Australie et je n’ai pas hésité. J’étais d’ailleurs un des premiers Français je crois à m’y rendre. J’avais envie d’apprendre l’anglais, de découvrir un nouveau pays et footballistiquement j’ai pris énormément de plaisir. Je jouais à Victory, devant 30 à 50 000 personnes, les installations étaient exceptionnelles; j’ai été très surpris. J’y ai évolué quatre ans avant d’arrêter et je ne retiens que du positif. La mentalité et le mode de fonctionnement sont différents de la France.

Comment sont les matchs en Australie ? Et l’ambiance ?

Ça dépend des clubs en Australie. J’ai eu la chance ma première année de tout gagner, nous avions deux stades, un de 30 000 et un autre de 55 000 places. Les grands matchs se jouaient dans le stade avec la plus grande superficie sinon on jouait dans le plus petit stade où nous comptions il me semble 27 000 abonnés. C’était incroyable parce que je n’ai jamais connu ça en France, même aux Girondins de Bordeaux ! J’ai été surpris de cet engouement ! 

En France, j’ai aimé y jouer. J’ai eu la chance d’évoluer dans de bons clubs. C’était des clubs passionnés, comme Valenciennes, Caen et surtout Angers. 

Après ta carrière de joueur, tu as souhaité rester dans le football et aujourd’hui, tu es agent de joueur, peux-tu nous en parler ? 

C’est arrivé pendant le Covid. Après avoir pris ma retraite, j’ai décidé de coacher un petit club avec des amis puis finalement je me suis posé. J’ai voyagé, profité de ma famille et je me suis aussi posé beaucoup de questions car j’avais vraiment envie de rester en Australie, tout comme ma femme et ma fille ! (rires).

Un jour, je reçois un appel de mon ami et ancien agent, Touti Mendy, pour un joueur australien suivi par des clubs. Je l’ai aidé, je me suis occupé des négociations entre les clubs et j’ai pris énormément de plaisir. De plus, aider un jeune australien à signer en France, j’ai trouvé ça génial. C’est à ce moment que je me suis dit que de pouvoir aider les jeunes et les conseiller ça me plaisait tout comme le côté négociation. Je leur souhaite de vivre ce que j’ai pu vivre, moi en tant que joueur. Ça me permet de faire évoluer aussi bien le championnat australien en faisant venir des joueurs comme Schneiderlin, que le championnat français en faisant découvrir des jeunes talents australiens.

L’Australie a accueilli la Coupe du Monde féminine cette année, as-tu eu un rôle avec les Bleues par exemple ?

C’est génial ! J’étais au plus près de l’équipe de France. Juste avant de venir j’étais avec elles, j’ai fait pas mal de choses à leurs côtés. J’ai eu la chance de rencontrer Hervé Renard, les stades et l’engouement qu’il y avait était incroyable et sincèrement; je ne m’y attendais pas. Les stades sont magnifiques en Australie et il y avait du monde à tous les matchs. C’est plaisant de voir que ce sport qui est en plein développement peut exploser lors d’une compétition internationale. C’est exceptionnel. J’ai pris beaucoup de plaisir à aller voir des matchs ! De beaux souvenirs. L’Australie a tout ce qu’il faut pour organiser une coupe du monde, les stades etc… Le seul souci, c’est que c’est loin.

Quelle est la journée type de Monsieur Ben Khalfallah ? 

Pendant le mercato c’est beaucoup de coups de téléphone, du matin au soir et sans parler du décalage horaire ! J’ai quand même le temps de prendre mon petit déjeuner mais oui, la période de mercato n’est pas simple avec les courtes nuits, je me couche à 3h et je me lève à 6h… J’ai des joueurs français qui sont en Australie comme Marin Jakolis qui est parti d’ici, Angers. Je suis sur place avec eux, je les aide à trouver un appartement, s’installer, discuter avec eux et leur expliquer aussi la mentalité australienne. Mon travail est de les aider.

Qu’est-ce-que ça vous fait de retrouver la Baumette plus de 10 ans plus tard ?

C’est trop bien, ça a tellement changé. Je n’y ai passé qu’une année mais je m’y suis attaché tellement vite. J’ai fait une saison en Ligue 2 incroyable. C’est le club qui m’a permis de jouer et de découvrir la Ligue 1. Quand je vois ce que Saïd Chabane a fait pour le Club, c’est juste exceptionnel. Les installations sont exceptionnelles et incroyables, je lui tire mon chapeau. Quand je passe dans les bureaux, que je vois l’ambiance qu’il y a, le travail de Laurent Boissier et j’en passe; il y a vraiment de bonnes personnes. Il faut regarder où était le club il y a 10-15 ans.” il faut regarder et apprécier ce que l’on a. Malheureusement, on  ne peut pas tout contrôler dans le foot… Je souhaite à Angers de retrouver la Ligue 1 et que du bonheur.